Réponse à 360º possible

Ace stade de votre formation, avec les notions et outils qui ont été explorés depuis le Prat, que vous suggère la notion suivante : LA REALITÉ.

A ce stade je dirai ma réalité, si je ne tiens pas compte du point de vue de l'autre, aussi des autres facteurs de l’environnement et la perception personnelle propre à chacun de nous.
Chacun de nous se construit sa propre vision du monde entrainant sa propre représentation du monde. Aucune carte du monde est unique.
La carte n’est pas le territoire" est un des présupposés de la PNL "Korzybski".
Vous voyez un M parce vous avez les pieds sur terre.
Maintenant imaginer cette lettre W, avec vos pieds accrochés au ciel.
Dans mon monde à moi il y a une grande ressemblance à la représentation ci-dessus "avec un peu d'imagination". Si nous n'arrivez à accrocher vos pieds au ciel, il suffirai de retourner l'écran.
Bien à vous.

La réalité d'une personne est subjective à cette personne, car elle est lièe à sa perception sensorielle du monde et dépend aussi de ses filtres.
"Cette réalité est ma réalité, car c'est moi qui la vit/voit/resent comme telle".

LA RÉALITÉ c'est LE TERRITOIRE, ce territoire dont ma carte est si éloignée, cette REALITE que je ne verrai sans doute jamais, car trop parfaite, trop pure. Car la subjectivité de l'expérience fait qu'on a tous une réalité, notre réalité. Autant de réalités différentes qu'il y a d'hommes sur cette planète.
Heureusement que l'on a des outils pour approcher cette réalité; par toutes ces recherches de développement personnel, ma réalité s'affine.
Et qui sait: je suis peut-être l'élue, et demain je verrai peut-être la Matrice...

Je dois m’adapter au mode de pensée de l’autre et accepter la conception de la vie du client.
Chacun comprend « les mots » et "les expression" à sa façon.

Le langage cache des formes, nous créons la réalité par les mots. Nous pensons à l’aide de l’un des trois principaux systèmes de représentation le VAK, Pour identifier le système de représentation, de mon interlocuteur, je prête attention aux mots qu’il emploie pour d’écrire son expérience (les prédicats : les verbes, adverbe les adjectifs. En prêtant attention à ces informations, je peux adapter mon comportement de façon à obtenir une réaction désiré. Et pour avoir un bon rapport avec le client, j’emploie le même type de prédicat que lui.

Pour comprendre ce que je dis, l'interlocuteur  doit examiner les mots, qui ne sont en fait que des étiquettes choisies arbitrairement pour décrire les éléments de son histoire personnelle (sa réalité), et en découvrir la signification, c’est-à-dire identifier les images, les sensations et les sentiments, les sons qu’ils évoquent et qui représente sa propre définition du mot « … ».

Je dois employer des mots adaptés à l’Univers de la personne à laquelle j’adresse la parole. Il y a un décalage entre l’expérience et le mot, de la même façon qu’il y a un décalage entre mon expérience reliée à un mot et la sienne reliée à ce même mot.

A ce stade de la formation la notion de Réalité est pour moi aussi subjective que l’expérience, il n’y a pas une réalité mais des réalités ce qui me ramène à la présupposition « chaque personne est unique » car chaque personne construit sa réalité à travers ses différentes expériences. Je le constate chaque jour à travers mes expériences, au niveau familial avec ma sœur, nous avons reçu la même éducation, les mêmes parents, les mêmes écoles, limites les mêmes professeurs, les mêmes activités para scolaire et pourtant nous sommes et nous avons des comportements différents, des besoins et des objectifs différents, quelques valeurs fortes communes mais vécus quand même différemment donc une réalité différente.
Au niveau professionnel : je suis en réunion de service avec tous mes collègues, nous sommes tous dans la même salle de réunion, nous voyons la même présentation et nous avons un seul intervenant notre Directeur et pourtant en sortant de la réunion lors des debrief j’entends, je vois et je ressens que les informations n’ont pas étaient ni entendus, ni vécus ni ressentis de la même façon.
Ma réalité est celle qui est filtrée par mes 3 filtres généralisations, distorsions et suppressions, à partir du moment où les informations externes sont passées aux filtres, il ne s’agit plus de la Réalité mais de MA REALITE d’ailleurs la notion de REALITE peut être que très généraliste et pourrait rassembler une cohorte de personne à un instant T et peut-être associée à une notion de temps l’heure, la date du jour, le mois, l’année !!!! Pas pour tous, car au moment où je rédige, pour tous les habitants de l’île de la Réunion il est 17h et nous sommes le 18 octobre 2015 mais déjà cela ne concerne pas ma sœur qui est sur Paris car chez elle il est 15h et sur d’autres continent nous sommes encore le 16 et sur d’autres nous serons bientôt le 19…
La réalité reste aussi très associée à la notion de concret mais encore là cette notion en opposition à l’aspect créatif, fictif ou imaginé, rêvé ; peut-être ébranlé par la force de croyances et surtout de la subjectivité de l’expérience même le concret n’est pas épargné.

« The most important is the reality, my reality and it’s now the reality I will build”

Thanks a lot…


Ingrid

La réalité c'est comme le pied de l'arc en ciel: on peut tous avoir l'impression de le voir mais on ne peut jamais l'approcher!
En effet, face à une situation ou même à un objet très concret, nous allons "voir" celui ci au travers du prisme de nos filtres (généralisation, suppression , distorsion) issus de nos expériences de vie et apprentissages personnels. Ceci fait que 2 individus face au même objet en auront une appréciation différente. Et là on ne parle que d'un objet concret... les choses se corsent donc lorsqu'il s'agit d'envisager une situation relationnelle! Ainsi la carte n'est pas le territoire!
Ce qui nous a été enseigné est la flexibilité à développer car "celui qui a à sa disposition le plus large choix de comportement et donc la plus grande flexibilité sera "gagnant"dans la relation. Ainsi, au niveau personnel, il faut apprendre à remettre systématiquement en cause nos perceptions (issues du travail de nos filtres) afin de pouvoir appréhender les choses de la façon la plus exhaustive possible.
Dans le cadre d'un travail d'accompagnement avec une personne, il conviendra d'essayer de capter -grâce à l'étude de son langage verbal, non verbal- la façon de comprendre et vivre les choses par celui-ci tout en établissant le rapport puis grâce à différentes techniques passer du statut de "pacing" au "leading" afin de lui ouvrir d'autres fenêtres de perception.

la réalité n'est que la carte que chacun se construit de son territoire, je veux dire par là que : territoire=expérience primaire et carte = expérience secondaire, et il me semble que les outils et les notions que nous découvrons nous permettent de modifier entre autre nos croyances et la structure de nos expériences !! Ce qui veut dire que même notre réalité n'est pas si réelle que ça puisque nous pouvons la modifier à tout moment et à volonté !!

De plus, il me semble que le principe d'intervention consiste à modifier la vision du monde et non pas le monde, ou encore modifier la structure de l'expérience plutôt que l'expérience c'est à dire qu'il existe non seulement autant de réalité que de personnes mais qu'en plus il existe pour chaque personne autant de réalité que de structure ou vision possible !!

Toute vérité est vrai pour celui qui la vie. Dans son monde c'est comme cela que ça se passe. Peut importe ce que vous ferez , lui direz pour lui prouver qu'elle est fausse, tant qu'il y croit vous n'y changerez rien. Et d'ailleurs  comment sommes nous sûrs qu'elle est fausse justement? Selon son point de vue c'est la réalité et notre flexibilité d'aujourd'hui nous permet de respecter cela et d'accepter sa réalité en lui permettant juste de lui offrir des options, d'autres perspectives sans pour autant lui dire qu'il a tord ou raison. Juste lui donner accès à des réalités alternatives.
Combien  de fois nous sommes nous réveillé au petit matin avec cette impression que notre rêve n'en était pas un, d'avoir encore les sensations comme si nous y étions encore?
Ou bien cette sensation de tomber dans le vide?
Si notre esprit est convaincu que c'est réel dur de lui dire le contraire.
Les techniques visent à utiliser la réalité de l'autre et d'y amener en douceur une ou plusieurs autres réalités extérieurs.